1. |
Smarana
01:50
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2. |
Bardenas
04:48
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"Déserter pour un autre idéal
ne plus t’enlacer, me renfermer
S’isoler et trouver ça normal
Quand le monde entier s’est arrêté
La poussière nue sur le maquis dévore
la première cible, au dernier corps
Déserter au milieu des dédales
quand respirer devient excès
On était seuls dans ce grand carnaval
dans l’immensité des foules tassées
La peste est brune et les couleurs de mort
à l’asphyxie qui s’évapore
Inspire, expire, respire
pour ne rien dire
Aux montées des eaux que le désert essore
la dune en son sein
Inspire, expire, respire
pour ne rien dire
Le sable est de trop et le mirage se tord
d’un ciel assassin
Inspire, expire, respire
pour ne rien dire"
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3. |
En Surface
04:31
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"Marée basse, une lueur d’horizon
Aucune trace, un reflet d’illusion
De guerre lasse, tu cèdes à la pression
Mais en surface
Tu sombres
Même sur les bords
Rester figé au décor
Pour ne plus tomber
Dès l’angoisse, de chimie en divan
Tu effaces, le dernier survivant
C’est efficace, contre le temps
les cris d’un coeur qui déraille
Mais en surface
Tu sombres
Même sur les bords
Rester figé au décor
Pour ne plus tomber
Mais en surface
Tu sombres
Même sur les bords
Rester figé au décor
Pour ne plus tomber (x3)"
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4. |
Le Banquet
04:36
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"Tu rentres avec elle
le corps en sel regard silencieux
Tu tises, tu tailles
autour du banquet les envieux
Se pressent ailleurs
se voilent les yeux sans pudeur
Ils veulent se voir servir
des “Messieurs” des “Seigneurs”
Seigneur !
La lumière se fixe sur le jour
pour y mettre le feu
Tu craches, tu fuis, tu cours
te prends au sérieux
C’est l’heure d’un trou béant
où tu dérailles
Sur ton coeur un champ de bataille
Dans l’ombre les lèvres se taisent
sèches, avant les aveux
Tu sers de cible
[entre parenthèse c’était l’enjeu]
Au bord de la chute
tu fixes et tu butes les mondes en couleur
C’est toi, c’est elle et restera celle
qui refait l’erreur
l’erreur !
La lumière se fixe sur le jour
pour y mettre le feu
Tu craches, tu fuis, tu cours
te prends au sérieux
C’est l’heure d’un trou béant
où tu dérailles
Sur ton coeur un champ de bataille
Ne porter que l’ombre
Attendre que tout s’effondre
Fixer les nerfs
Et jeter au ciel
Le superficiel
Fixer les nerfs"
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5. |
Serveur
03:22
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"Dix huit heures on débauche
huit heures collés sur un écran
comme on rentre trop tard pour les mioches
on refout nos gueules sur un écran
Ici des bombes sales, là des fils de chien
Toutes les images qu’on avale
percent nos yeux païens
Faire monter la rage
qu’elle nous prenne au ventre
oublier nos cages et se sentir vivant
Ouvrir un réseau
scroller jusqu’au sol
s’arrêter net sur une belle paire de seins
petit message perso
émojis et symboles
dégueuler sa grosse dalle en dessin
Voir ton message pollué
Mettre en avant tes idées
En commentaire gueuler qu’on est pas d’accord
et qu’on le sera jamais
Pour gueuler le plus fort
on n’est pas les derniers !
Camés ! Enchaînés !
Internés ! Au serveur
Dopés ! Hallucinés !
Débrancher, le serveur !
Alors on plane doucement
pour oublier nos douleurs
sur des sites violents interdits aux mineurs
Les liens que l’on visite
aux liens qui nous irritent
les mains liées
à part un doigt pour cliquer
On a faim on commande
sans bouger notre gras
canapé c’est commode
triple-cheese et coca
Le livreur est à la bourre
qu’est-ce qu’il fout ce branleur ?!
Il pédale dans la boue le pourboire pour ta soeur
et souris tu travailles
Fallait bosser à l’école
aujourd’hui tu pédales !
Le Bezos nous démange
on a le temps on commande
l’inutile la surdose pour remplir notre vide
L'inexorable vide de notre existence
et se remplir la panse
pour se sentir vivant !
Hantés ! Possédés !
Aliénés ! Au serveur
Noyés ! Dévorés !
Débrancher, le serveur !
On s’arrache l’aiguille du bras ! [Au serveur]
Qui sert qui ? Qui sert quoi ? [Au serveur]"
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6. |
Sunyata
01:27
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7. |
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"Bien avant la faille
Bien avant la neige
Juste avant qu'ils n'aillent
Retomber dans son piège
L'aube en funérailles
Pour une nouveau malaise
Des trains qui déraillent
Sur la terre glaise...
Viendra le temps des grandes chaleurs
quand le ciel rouge débordera sur nos nuits
où plus rien ne bouge, plus rien de fuit [fuis]
Le confort, le progrès
l'envie avant la vie
Les écrans de fumée, le courage que l'on jette
et les erreurs que l'on répète [répète]
Une fleur sur un billet
un dessin sur du papier
On connaît par coeur ce qu'il faut faire
autant faire semblant de l'oublier..."
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8. |
Entaille
06:29
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"Tailles, entailles, les fils, les liens
Où qu’ils aillent
Tu tailles, détailles, le tour qui vient
La mère des batailles t'atrophie les mains
Failles, défailles, aux yeux des tiens
le diable en détails
Tu tailles, entailles le fil divin, ombilical
Entailles [x3]
La vie quand il rêve
La vie dont il rêve
La vie sans qu’il rêve, mièvre
est à coucher dehors
La vie s’évapore
La vie quand il rêve
La vie dont il rêve
L’envie quand il crève, fièvre
est à coucher dehors
La vie s’évapore [x2]
Railles, dérailles, la vie revient
aux funérailles
Tu tailles, entailles les fils, le frein
En cavale
Entailles [x8]
La vie quand il rêve
La vie dont il rêve
La vie sans qu’il rêve, mièvre
est à coucher dehors
La vie s’évapore [x2]
La vie quand il rêve
La vie dont il rêve
L’envie dont il crève
lève en lui le peu de vie
il l’ignore
La vie s’évapore [x2]"
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9. |
Toucher Le Nord
03:36
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"Pour toucher le Nord
droit devant les yeux fermés
avancer
Riche au moins de tout ce qu’on ignore
au levant se retourner
s’éloigner
Étranger
étrangler le ciel
a-t-on les yeux fermés
Étranger
rien de personnel
a-t-on tout oublié
étranger
Un soleil immense
il descend s’y réfugier
s’éveiller
Tant qu’on reste dehors
l’air est bon à respirer
tant qu’il est
Étranger
étrangler le ciel
a-t-on les yeux fermés
Étranger
rien de personnel
a-t-on tout oublié
étranger
Étranger
étrangler le ciel
a-t-on les yeux fermés
Étranger
rien de personnel
a-t-on tout oublié
étranger"
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10. |
Samsara
06:52
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"Tes sourires qui vagabondent
Quand est-ce ?
Tout tes chants, les cris, le coeur
La dernière de tes secondes
Où est-ce ?
Dans les nuits blanches où tu demeures
L’avarie d’un vide immense,
ou est-ce, la lumière nue du projecteur ?
Ton départ est en avance
on laisse, alors on laisse durer les heures
À la fin tout recommence
Renaissent, les lendemains centenaires
Les sillons sont des turbulences
La promesse, de mélanger nos verres en l’air
Accroché à ton courage
pour ne plus tomber de haut
On relira toutes tes pages
on revivra tout tes mots
Quand est-ce ?
Quand est-ce ?
Quand est-ce ?
Quand est-ce ?"
|
Ni!L Pau, France
Après avoir défendu leur premier album “Avant Le Vide”
et deux ans de création, sort "Saṃsāra", un nouvel album
rock stoner/grunge chanté en français, qui symbolise la force et l'évidence de cette aventure, avec un désir brûlant et une véritable soif d'existence
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